L’Italie est la 4ème puissance économique européenne, la 7ème au niveau mondial et le 2ème partenaire économique de la France. Son économie repose principalement sur les PME industrielles et se caractérise par un tissu entrepreneurial dynamique et particulièrement dense (4,4 millions d’entreprises contre 2,92 en France). En outre, 99% de ces entreprises sont des PME et 95% des micro-entreprises (moins de 10 salariés).
Le « miracle économique italien », qui désigne la rapide industrialisation du pays intervenue depuis les années 50-60, correspond à un système productif dominé par les réseaux de PME tournées vers l’exportation. Or, cette industrialisation n’a pas produit beaucoup de grands groupes privés. Le puissant mouvement de privatisation des années 1990 n’a pas modifié la donne, même s’il a pu conduire à la constitution de groupes privés italiens de premier plan, tel Télécom Italia. Selon Mediobanca, en 2010, le chiffre d’affaires des 15 premiers groupes industriels italiens représente environ 21,3% du PIB en Italie contre 40,2% pour les 15 premiers groupes industriels français.
Par rapport à la moyenne européenne, les entreprises italiennes se caractérisent également par leur faible endettement (qui représente 80% contre une moyenne de plus de 110% en Europe).
L’économie italienne est très fortement tournée vers l’exportation avec 200 000 entreprises régulièrement exportatrices contre 50 000 seulement en France. En 2009, les exportations ont représenté 19% du PIB soit 291,7 milliards d’euros (avec des secteurs d’excellence comme les machines outils ou le textile). La montée en gamme de la production italienne a permis ces dernière années de compenser un problème global de compétitivté mais les exportations italiennes ont toutefois baissé de plus de 20% en 2009 en raison de la conjoncture internationale.